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Mademoiselle Lyme, Hello !

Le jour où j'ai décidé de me soigner d'une longue maladie...

 

Tout a commencé le 09 avril 2016 pendant une séance de sport en salle, j'ai fait un saut sur une caisse en bois; mon pied a glissé et mon genou a percuté le coin de la caisse. J'ai eu très très mal sur le coup, je n'avais pas d'ecchymose, juste une écorchure au niveau du tibia alors je ne suis pas allée aux urgences et je suis rentrée chez moi.

En arrivant chez moi, la douleur s'est amplifiée et je n'arrivais plus à sortir de la voiture, ni marcher, je me suis forcée et j'ai été mettre de la glace directement me persuadant que c'était juste un sale choc au niveau du genou.

 

Une semaine après, de gros ecchymoses sont apparus tout autour du genou et sur tout le tibia, je ne pouvais toujours pas marcher, j'ai continué à mettre de la glace du matin au soir, mon genou était ultra gonflé. Je n'arrivais plus à dormir tellement la douleur était présente.

Je suis quand même allée voir un médecin qui m'a expliqué que j'avais un traumatisme avec un œdème à l'arrière du genou et du liquide synovial au-dessus du genou. La seule chose à faire était de continuer à mettre de la glace et me reposer.

 

Un mois plus tard, je ne vois absolument aucun changement, le genou n'a toujours pas dégonflé, les anti-douleurs et anti-inflammatoires ne font aucun effet même ceux à plus grosse doses. Je sens qu'il y a quelque chose d'anormal, je suis épuisée 24h/24 et je ne dors plus.

Je consulte autre médecin (le mien avait arrêté la médecine générale entre-temps) qui ne m'a absolument pas aidée et m'a même fait beaucoup de mal.

J'ai été la voir plusieurs fois et à chaque fois elle me donnait un diagnostic différent: entorse, contracture musculaire, claquage, tendinite, fracture, bref, elle n'avait aucune idée de ce qui m'arrivait.

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Pendant 7 mois, je suis allée voir plusieurs spécialistes et pendant ces 7 mois sont apparus de nouveaux symptômes;

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  • Fatigue chronique; insomnie ou grosse difficulté à m'endormir, me réveiller plusieurs fois par nuit et avoir l'impression de ne jamais récupérer mon sommeil

  • Contracture musculaire sur le quadriceps droit pendant 4 mois à cause de ma chute

  • Crises d'hypoglycémie

  • Douleurs au ventre (diarrhée, constipation)

  • Nausées, vomissements

  • Frissons, spasmes, engourdissement des mains et de la jambe droite

  • Coups de chaleur, fièvre

  • Douleurs au sein gauche

  • Maux de dents et infections dentaires

  • Syncope (hospitalisation de 3 jours car je ne m'en remettais pas et que j'avais de très gros troubles digestifs, on a cru que j'étais enceinte puis que j'avais le diabète à cause de mes problèmes de glycémie, les médecins n'ont finalement rien trouvé).

    J'ai demandé si mon ventre était la cause de mes soucis, on m'a clairement dit que ça n'était pas possible et que c’était dû au stress. Diagnostic : malaise vagal)

  • Perte de 8-9 kg en 2 mois, perte musculaire au niveau des jambes et amaigrissement très prononcé au niveau du visage

  • Perte de mémoire, difficulté à me concentrer, distraction facile, maladresse extrême, absences

  • Problème d'élocution, bégaiement, difficulté à parler, à trouver mes mots

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  • Chutes de tension (tension descendant quotidiennement à 7)

  • Palpitations cardiaques montant jusqu'à 112 pulsations/minutes sans aucun effort

    Ces malaises arrivaient toujours en pleine nuit quand j'arrivais à dormir mais aussi durant toute la journée, je pouvais faire 10 à 15 malaises par jour avec les chutes de tension

  • Maux de tête violents

  • Changement alimentaire au niveau du goût et de l'odorat (ne plus supporter la viande, aimer les choses ultra épicées alors que j'ai toujours eu horreur de ça, détester l'odeur de certains aliments )

  • Grand appétit et soif extrême

  • Plus aucune transpiration, même dans un sauna

  • Teint du visage très blanc, je ne bronzais plus même en passant mes journées au soleil

  • Baisse de la vision et mal aux yeux

  • Douleurs au dos et aux côtes

  • Intolérance à l'alcool (un verre ou deux de bière et j'avais l'impression d'avoir eu la pire gueule de bois de toute ma vie en me remettant au bout de 3 jours)

  • Selles douteuses, blanches, ensanglantées

Cela a été une véritable descente aux enfers. J'étais dans l'incapacité de faire quoique ce soit, même de travailler.

Pourtant, j'ai toujours été quelqu'un de très actif avec beaucoup d'énergie, j'adorais sortir et voyager tandis que là je ne faisais plus rien du tout.

 

Pendant ces 7 mois, les spécialistes n'ont rien trouvé sur mon genou, on me disait que c'était juste des lésions sans importance qui guériront en plusieurs semaines et pourtant je n'arrivais toujours pas à plier la jambe.

Sur un examen, on avait trouvé une grosse inflammation au niveau de l'articulation du genou mais comme on ne voyait rien sur l'IRM, et bien, il n'y avait rien.

Je vais voir l'homéopathe de mes parents, peut-être quelle pourra m'aider, elle s'intéressait au cas de lyme.

En faisant une prise de sang, elle constate que j'ai un très gros manque en vitamines B et D, me conseille de prendre des vitamines, une cure de 30 jours de lycopodium clavacum 6/MK et un traitement sur le long terme de borrelia 200k à prendre (1x par semaine pendant 4 semaines puis 1x toute les 2 semaines, 2x et à la fin, une fois par mois).

 

Pour mon genou, j'arrive à trouver mon propre diagnostic en faisant de nombreuses recherches sur internet, confirmé par l'homéopathe: j'ai le syndrome rotulien (comme quoi, il y a pas que du mauvais sur internet). La guérison sera longue, environ une année ou plus pour la rééducation de la jambe en réalisant des exercices journaliers de contraction isométrique du quadriceps.

Le changement

 

Un jour, une de mes sœurs me conseille d'aller voir son médecin ayurvédique à Bruxelles, que peut-être une médecine traditionnelle pourrait m'aider. J'étais réticente au tout début, je ne faisais plus confiance à qui que ce soit et j'en avais marre de faire des frais inutiles, tous les examens que j'avais fait ne m'avaient servi à rien.

Par la suite, j'ai finalement changé d'idée, je gardais toujours une petite lueur d'espoir au fond de moi. Si je n'essayais pas, je n'avancerais pas et puis si ça ne marchait pas, au moins j'aurais essayé.

Je n'avais plus la force de me déplacer jusque Bruxelles alors j'ai cherché dans mon coin quelqu'un qui pratiquait en ayurvéda et j'ai pris un rendez-vous.

 

Je reçois un long questionnaire à remplir tranquillement chez moi et à ramener lors de mon rendez-vous.

C'était le 10 février 2017, ça a été le début du changement dans ma vie.

Durant cet échange, nous n'avons pas parlé de ma maladie mais de ma flore intestinale, détruite par l'envahissement de toutes les mauvaises bactéries qui rejettent beaucoup de toxines que mon corps n'arrive plus à éliminer. Mon corps s'empoisonne.

Mon corps a essayé de me prévenir plusieurs fois mais je ne l'ai jamais écouté. Tous ces symptômes sont en fait un surplus de toxines.

Les causes n'étaient pas seulement alimentaires mais c'était aussi un excès de mes habitudes quotidiennes.

L'alimentation.

 

Je mangeais;

  • Trop gras; pizza, frites, plats maison gratinés au four, raclette, poulet rôti, chips, fromages, charcuterie,...

  • Trop de féculents et céréales; pommes de terre, maïs, lentilles, pâtes (pratiquement tous les jours), toute sortes de farines pour les préparations.

  • Trop de légumes nocifs pour ma constipation; oignon, ail, échalote, courgette, aubergine, poireau, poivrons, chicons, navets, céleri, fenouil, carotte, tomate, toutes sortes de choux, brocolis, artichauts, légumineuses,...

  • Trop d'épices piquantes; piments

  • Trop de sucre; toutes les cochonneries possibles et inimaginables; chocolat au lait, biscuits, bonbons, tartes, gâteaux,..

  • Trop de fruits; toute sortes de fruits que je mangeais sans avoir réellement faim.

  •  

L'alimentation que je préparais était sur-cuite, au four à haute température, cuisson à la poêle et à la casserole pendant super longtemps.

Je me goinfrais tout le temps, je mangeais beaucoup trop de nourriture, même en étant constipé, j'avais toujours faim.

Je pensais vraiment manger équilibré; un peu de viande, des légumes, des féculents, des fruits, du fromage, de la charcuterie.

1x ou 2 par semaine, une crasse; une pizza, frite maison ou à la friterie, burger ou autre snack.

 

Jamais je n'aurais cru que tout ce que je mangeais pouvait etre nuisible pour moi, même les légumes! Alors qu'on conseille partout de privilégier les légumes pour être en pleine forme.

Je pouvais manger n'importe quoi sans grossir mais tout ce que je mangeais était mort, sans vie, les cuissons élevées et longues détruisaient tous les bons nutriments des aliments.

 

Les légumes crus étaient mauvais pour moi car je digérais trop lentement, j'étais tout le temps constipée, mon transit mettait plus de 72h pour digérer. ( à tester avec la prise de charbon végétal et voir en combien de temps les selles sont noires).

 

Les mauvaises graisses et sucres ralentissaient encore plus ma digestion et me provoquaient encore plus de problèmes.

Prise de conscience.

 

Ce jour-là, j'ai pris conscience que ce n'était pas une piqûre de tique qui m'avait rendu malade, la bactérie n'avait juste fait que prendre le dessus par ma propre faute car je me suis complètement négligée. Ça aurait pu être n'importe quelle autre bactérie.

J'ai provoqué moi-même mon propre déséquilibre intestinal.

Les autres excès.

 

Les excès n'étaient pas seulement alimentaires, j'avais une très mauvaise hygiène de vie mais je pensais tout le contraire...

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- Je luttais constamment contre la fatigue en allant me coucher tard tous les jours, entre minuit et 1h30 du matin et je me réveillais également très tard.

- Je faisais beaucoup de sport, même en étant fatiguée, me faisant des séances de 2h, 3 à 4 fois par semaine (avant ma blessure au genou).

- Je mangeais n'importe quand, même quand je n'avais pas faim et je me forçais, pour prendre des « forces » ou vraiment par gourmandise.

- Je pensais que prendre du repos, c'était être au lit ou sur un fauteuil à regarder des séries, des films ou à regarder plein de conneries sur mon téléphone tout en grignotant.

- Je pensais que prendre soin de moi, c'était de faire des activités épuisantes seule ou avec mon copain, de faire du sport, voir des amis, boire des verres, me faire toute belle en me maquillant, préparer de long repas surtout des pâtisseries, prendre de longues douches brûlantes, faire des saunas, faire les magasins de vêtements, de sport, de jeux ou encore partir un peu loin en voiture et faire des trajets d'une heure ou deux pour découvrir de nouveaux endroits.

Je passais mon temps sur mon téléphone jusqu'à m'éclater les yeux ou à jouer sur la console avec mon copain.

Tout ce que je faisais me fatiguait encore plus et moi je pensais que ça me détendait.

Qu'ai-je fait à mon corps? Pendant une bonne partie de ma vie, j'ai ruiné mon corps. Il a fallu attendre des années et des années pour que j'en tombe complètement malade et décide enfin de me prendre en main.

​

 

Le 10 février 2017

C'est à partir de cette date là que j'ai décidé de changer radicalement, je ne voulais pas y aller progressivement, je ne voulais plus être malade.

 

J'ai commencé par enlever toute la nourriture qui me faisait du mal;

Adieu les fritures, les plats maison cuits au four à haute température, les différents fast-food.

Au revoir petites céréales et farines, je ne vous utiliserez plus dans mes pâtisseries.

Bye bye merveilleux petits chocolats, bonbons et biscuits industriels.

Ciao les charcuteries, fromages et autres produits laitiers.

On se verra un autre jour chers légumes fermentés et fruits trop sucrés.

Auf Wiedersehen boissons sucrées et les excitants; café et thé.

 

J'ai été me coucher plus tôt, j'avais tellement de sommeil à récupérer qu'il fallait que j'aille me coucher avant 22h. Avant minuit, le sommeil est réparateur; une heure compte pour deux.

 

Le matin, je laissais mon téléphone éteint et je l'allumais quelques heures après en ne restant pas trop longtemps dessus pour éviter une fatigue nerveuse.

 

Je ne regardais plus de série ou de film enfermée dans ma chambre, j'essayais de trouver des activités reposantes pour ne plus être scotchée devant un écran mais plutôt quelque chose qui me recentrerait sur moi.

J'ai commencé quotidiennement à faire de la relaxation, j'en faisais déjà avant mais pas régulièrement.

 

Je voulais être comme quand j'étais plus jeune, j'avais tellement d’énergie avec énormément d'imagination, je pouvais passer mes journées à dessiner, fabriquer des objets, inventer des histoires, lire des bds, grimper dans les arbres, j'avais toujours plein d'idées, mon cerveau coulait à flot pour ce genre de choses.

 

Depuis des années, je n'avais plus d'idées, plus aucune imagination alors à mes 28 ans, j'avais envie que ça change avant qu'il ne soit trop tard pour ne pas regretter un jour de ne pas avoir fait suffisamment de choses.

J'ai repris la lecture de bd, ce qui m'a donné envie de redessiner, de faire mes propres histoires.

Je me suis intéressée à la physiologie pour m'aider à mieux comprendre le corps humain.

J'ai passé plus de temps dehors dans des environnements naturels et calmes pour apaiser mon corps.

J'ai organisé mes journées sur mes activités et mes repas.

 

J'ai acheté un agenda pour noter tous mes repas de la semaine avec des notes de mes évolutions.

 

J'ai regroupé tous les produits industriels «nocifs» pour moi dans une grande boîte; tous les gels douche et shampoings, les crèmes, tampons, maquillage, dentifrice,.. car tous ces produits aux ingrédients plus que douteux n'ajoutent que plus de toxines sur la peau. Mon système immunitaire déjà assez affaibli n'a pas besoin d'être encore plus surchargé.

J'ai écouté le praticien en ayurvédique et ainsi j'ai réduit mon alimentation pour ne choisir que des aliments frais de meilleure qualité (sans pesticides et bio)

 

Mes aliments étaient;

  • De la viande rouge cuite quelques minutes à la poêle avec un peu de beurre clarifié

  • Du poisson.

  • De la salade cuite, du pourpier cuit à a vapeur

  • De l'avocat

  • Du bouillon de poule

  • Des œufs durs, pochés ou à la coque

  • Des épinards

  • Des amandes et noix de cajou

  • Des graines de sésame et chia (que je rajoutais à tous mes repas) ainsi que du curcuma et du gingembre frais

  • Des graines germées

  • Des agrumes

  • Du lait de coco

  • Du lait d'amande que j'achetais puis je le faisais moi-même

  • Des jus de fruits et légumes à l'extracteur

  • Beaucoup de tisanes bio; détox, digestive et calmante

Le plus difficile a été d'écouter mon ventre à la place du cerveau.

Le cerveau influence nos choix, nous incite à faire plus même si le corps est épuisé.

Mon cerveau veut toujours que je m'empiffre jusqu'à ne plus avoir faim, il me pousse à manger des choses grasses et beaucoup de sucreries, il faut résister à la tentation!

 

Mais comment savoir quand on a plus faim?

Roter.

Cette astuce m'a grandement aidée, comme j'avais une très mauvaise digestion, j'avais souvent des reflux gastriques et des éructations ignobles.

Les rots ont commencé il y a 2 ans, je trouvais ça drôle et j'aimais dégoûter toute ma famille mais au fur et à mesure, ça me dégoûtait moi-même.

 

Quand on rote après un repas, cela veut dire que l'estomac est rempli et qu'il ne faut plus lui donner à manger.

 

J'ai été surprise à mon premier repas de diète, je n'ai presque pas mangé et mon ventre était déjà plein.

1ere semaine.

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La première semaine, j'ai écouté mon ventre et je n'ai mangé que des petites quantités de nourriture. J'avais terriblement mal au ventre mais en mangeant moins et mieux, je sentais une légère amélioration au niveau digestif.

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Par contre, au niveau de ma santé, ça été une énorme surprise, les ¾ de mes symptômes avaient

disparu. Il me restait encore de la fatigue et des troubles de la concentration.

En une semaine, j'ai perdu 3kg à cause de mon alimentation réduite, je faisais 47 kg et pourtant, je n'étais pas squelettique.

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Au bout de la 2eme semaine, j'ai réussi à m'adapter à mon nouveau sommeil, ma forme est revenue, je me réveillais plus tôt, j'ai eu plus d'imagination, j'ai trouvé une activité à faire le matin et une autre l'après midi.

Je n'ai plus mal au ventre, j'arrive à aller aux toilettes régulièrement et je peux enfin me mettre sur le côté en dormant ( avant, le fait de me mettre sur le côté me réveillait car ça me faisait mal ).

WAAW, je n'en reviens pas!!

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Lors de la 3eme semaine, je mange un peu plus mais je commets une erreur de parcours.

L'alimentation que je mangeais auparavant visait à régler ma constipation mais cette fois-ci, c'était l'inverse, je n'avais que des diarrhées.

J'avais aussi un peu abusé des amandes et noix de cajou, je ne savais pas qu'en plus grandes quantités elles avaient un effet laxatif!

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Passé la 4eme semaine...oh mon dieuuu, je suis en pleine fooorme!! Je me réveille entre 5 et 7h du matin, mes troubles de concentration ont disparu, la fatigue est présente juste en après-midi, après avoir mangé et c'est à ce moment là que je fais mes 30 minutes de relaxation guidée pour que mon énergie revienne.

Je dois apprendre à canaliser mon énergie, c'est difficile. Les premiers jours où j'ai ressenti ma forme, je voulais le montrer à tout le monde en faisant n'importe quoi, je bricolais, je courais dans tous les sens, je faisais des danses bizarres tout en rigolant. J'étais comme un pile mais au bout de quelques heures, j'étais épuisée... Bon d'accord, j'avoue, mon copain m'avait prévenue qu'il fallait que j'y aille progressivement avec mon énergie.

C'était hallucinant, je me sentais mieux grâce à tout ce que j'avais fait pour me soigner.

La preuve que le corps peut se guérir sans médicaments ni antibiotiques!

Dans mon alimentation, j'ai rajouté des carottes et des pommes de terre juste pour un repas et une fois par semaine. J'ai arrêté les jus à l'extracteur, je n'ai plus de diarrhée.

Pour la 1ere fois, j'ai fait une préparation plus «spéciale»; des pancakes à la banane plantain sans farine et sans beurre.

Je n'ai eu aucun problème digestif.

 

5eme semaine, j'ai essayé le choux frisé cuit à l'eau, ça m'a redéséquilibrée; constipation.

Alors j'ai repris mes jus de fruits et légumes puis au bout de 3 jours, retour des diarrhées pour revenir quelques jours après à des selles normales.

J'ai récupéré 3 kg, je fais 50 kg maintenant.

Il faut trouver un bon équilibre pour avoir un bon transit.

J'ai ajouté des yaourts bio, je ne présente actuellement pas d'intolérance.

À coté, je prends des compléments alimentaires;

Pour plus d'informations sur les compléments, cliquez ci-dessous.

La 6ème semaine a été marquée par un événement assez stressant: mon copain a eu de très gros problèmes au niveau du foie. Je me suis déséquilibrée, la fatigue est revenue, je n'arrivais plus à faire quoique ce soit mais je voulais rester proche en m'occupant de lui, j'ai fait beaucoup de déplacements et je n'en pouvais plus.


J'ai mis 4 jours pour me remettre de cet épuisement.
C'est très difficile de gérer son stress quand la fatigue est toujours présente.

Point positif; ma transpiration est revenue!

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Surprise pour le début de la 7ème semaine, j'ai récupéré toute mon énergie, je tiens toute une journée sans être fatiguée l'après-midi. J'arrive à aller me coucher beaucoup plus tard sans être épuisée le lendemain.


Par contre, j'ai encore la diarrhée, je me suis rendue compte qu'à chaque fois, j'étais attirée par tous les aliments acides sans le faire exprès.
Je vais devoir manger des aliments alcalinisants pour rétablir encore une fois le transit puis ensuite faire un équilibre entre les deux. C'est compliqué quand même!

La flore intestinale va clairement mettre plus de temps à se soigner, environ 1 à 2 ans mais je pense être sur la bonne voie.

8eme semaine (avril), mon transit est enfin normal, j’ai arrêté les jus de fruits et légumes à l’extracteur, j'ai l'impression que ça me fait plus de mal que de bien.

j'ai repris les produits laitiers, je mange des yaourts fait maison et du fromage de chèvre crémeux.

J'ai réduit mes massages, je les fais uniquement quand j’en ressens le besoin.

 

Après 2 mois et demi, je décide de me refaire plaisir une fois par semaine, je mange de nouveau des frites mais sans forcer à en manger comme avant. J'adapte encore mon alimentation, maintenant, je peux manger sucré dès le matin sans faire de crises d’hypoglycémie quelques heures après, je fais un bowl cake avec 1 ou 2 œufs et une banane, le tout mélangé et cuit à la vapeur.

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Je ne mange que du sucre naturel.

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Après 3 mois, j’ai fait de très gros excès, j’ai été invitée à un anniversaire un soir où j’ai bu 2 bières et du thé tout au long de la soirée dans un bar ( il y avait pas de tisanes), j’ai mangé du gâteau et j'ai été me coucher très tard, résultat ; coups de chaleur, palpitations cardiaques, chute de tension pendant 3 jours et une semaine pour récupérer la fatigue.

Ok, le message est clair... j’arrête la bière, le thé et je continue à aller me coucher tôt.

Au début mai, à la 13eme semaine, je commence un nouveau travail, je fais la cueillette des fraises dans une ferme de ma région, ça me convient parfaitement car je ne travaille que les matins, ça me laisse le temps de récupérer l’après-midi. Je ne fais plus mes exercices de yoga car je veux garder mon énergie du matin pour le travail, je vais une fois par semaine à ma salle de sport.

Beaucoup de fatigue cette semaine-là et des courbatures aux jambes, je n’ai plus l'habitude de faire travailler autant mes jambes!

 

14eme semaine, je fais encore des petites erreurs alimentaires, je digère très mal les aliments cuits dans de la graisse végétale (huile d'olive).

 

Après 3 mois et demi, je suis de nouveau fatiguée mais c’est à cause de la très grosse chaleur sous serre. Je vais me coucher presque tous les jours à 20h et je me réveille à 4h30 pour aller travailler.

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16eme semaine, j’ai réintroduit le poivron dans mon alimentation, il est vrai que je mange souvent la même chose mais j'élargis mon choix sur d’autres variétés de légumes et je respecte les légumes de saison, quand ça passe pas et que je digère mal, j'arrête et j’attends plusieurs semaines avant de réessayer un nouvel aliment.

 

Après 4 mois, la fatigue est toujours présente en revenant du travail, c'est embêtant car j'ai du mal à avancer sur mes projets l'après-midi.

En faisant la cueillette des fraises, je me suis remusclée tout doucement mes jambes, mon genou droit qui me causait des problèmes s'est assoupli, j'arrive à plier la jambe complètement, à mettre un peu de mon poids mais je n’arrive toujours pas à me mettre à genoux, j’ai tellement peur de me faire mal.

Aujourd’hui, je me sens bien mais mon corps n’a pas encore son énergie à 100% et je répare encore les gros dégats au niveau dentaire, de septembre 2016 à juin 2017, j'ai été 15 fois chez le dentiste et j'ai encore des rendez-vous, je n'ai jamais eu autant de problèmes dentaires ; rage de dent, 3 dents dévitalisées, des caries qui se sont formées en dessous d'anciens plombages de ma jeunesse et plusieurs fractures dentaires.

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Avant que je prenne les antibiotiques le dentiste n’arrivaient pas à endormir les dents même en doublant la dose d’anesthésie ou parfois, c’était l’inverse, une dose d’anesthésie durait 24h et quand mes gencives et dents se réveillaient, c'était la douleur non stop pendant 8 jours, je devais prendre des anti-douleurs toutes les 6h.

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Je me suis rendue compte par la suite que j’avais fait des grosses infections dentaires, après avoir pris les antibiotiques, je n’avais plus aucunes douleurs en revenant du dentiste et l'anesthésie durait une heure ou deux. C’est le seul point positif que j'ai remarqué dans les antibiotiques, ça a tué toutes les bactéries dans ma bouche, par contre, ça n'a pas guéri la maladie de Lyme, évidemment!

Avant la maladie

Aout 2015

Mon nouveau médecin ne sachant pas ce que j'avais a conclu que j'étais complètement dépressive, que j'avais inventé mon histoire de toute pièce pour avoir de l'attention, que j'étais juste une fainéante qui cherchait des prétextes pour ne pas travailler.

Elle m'a fait répondre à un questionnaire où c'était plutôt elle qui répondait aux questions en me faisant croire qu'elle me connaissait mieux que moi, le résultat du questionnaire indiquait que j'étais bien dépressive!! ( haha)

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Elle insistait en me disant qu'à mon âge (28 ans), il n'était pas normal de ne pas travailler et surtout de ne pas avoir d'enfants, que je n'étais nulle part dans la vie, que ce qui se passait dans ma tête provoquait un gros stress en moi car les ¾ des personnes de mon entourage avaient sûrement des enfants et que je ne voulais pas lui avouer mais j'étais verte de jalousie envers mes ami-e-s. Alors, je me serais enfermée dans un pseudo cocon, me serais mise des barrières, ce qui aurait provoqué de la psychose et l'impression de tomber malade alors qu'il ne se passe rien.

Il fallait que j'apprenne à déstresser en commençant par soigner ma dépression en me donnant une ordonnance de médicaments et aller voir un psychologue parce qu'il était grand temps.

Je n'ai jamais pris ces médicaments et je ne suis plus jamais retournée chez elle!

 

Me revoilà à la case départ, les médecins et spécialistes ne me croient pas, pourtant je suis persuadée que je ne les invente pas ces symptômes, je ne pense pas être aussi folle que ça.

Je commence à avoir une longue constipation.

Fin novembre, je peux enfin mettre un nom sur ce qui me pourrit la vie depuis des mois.

Je consulte un autre orthopédiste chez qui je craque littéralement . Ne comprenant pas ma réaction il décide de me faire une analyse sanguine, plus pour me faire plaisir et me rassurer, en cochant plusieurs éléments dont le crp et la case '' Borréliose ''. Je ne savais pas ce que c'était et puis j'avais toujours associé les piqûres de tiques avec des paralysies des jambes.

Le résultat tombe et je suis bien positive à la maladie de Lyme. Quel soulagement, on va enfin pouvoir me soigner!

 

Je me rappelle m'être littéralement fait dévorée durant mon long séjour vacances-travail au Québec en aout 2015, je me sentais pas très bien mais j'avais accusé la chaleur de mon mal-être. J'avais pris des photos impressionnantes de mes réactions aux piqûres de moustiques, mouches noires, araignées et autres insectes.

En allant voir une infectiologue, elle me dit qu'il est impossible que j'ai la maladie de lyme car selon elle c'est une maladie très rare. Elle me dit alors que je suis une fausse positive et que mes symptômes sont dû à un très grand stress. Je lui montre mes photos et lui explique que je me suis fait piquer au Canada, ce qui la fait soudainement changer d'avis : elle me donne une ordonnance pour des antibiotiques, d'une durée de 21 jours.

 

Je commence mon premier traitement début décembre 2016, j'ai eu beaucoup d'effets secondaires au début, on m'avait prévenue que je ferais des réactions d'Herxheimer;

  • Sueurs froides

  • Maux de tête

  • Tremblements

  • Grosse fatigue

  • Sensibilité à la lumière

  • Nausées

Cela durait environ 2 heures puis je me sentais mieux. À côté de ça, je prenais des compléments dont du chardon Marie pour renforcer mon foie.

Après les antibiotiques, je me sentais super bien, je n'avais plus aucun symptôme qui me pourrissait la vie mais j'étais toujours très constipée. Je me sentais revivre... juste pendant 2 semaines, puis tout a recommencé.

J'ai fait une rechute, la fatigue chronique est revenue et tous les autres symptômes aussi. Les antibiotiques m'ont permis de me sentir mieux pendant 2 semaines, j'ai fortement apprécié ce petit de moment de répit.

​

Selon l'infectiologue, après le traitement antibiotique, on pouvait considérer que j'étais guérie et en parfaite santé. On ne pouvait plus rien faire pour moi, tout se passait maintenant dans ma tête.

Je me suis sentie complètement abandonnée.

Elle m'avait refilé des laxatifs pour ma constipation chronique (4 mois), j'avais commencé à les prendre mais ils me donnaient encore plus de maux de ventre et je sentais que ça n'était pas très bon alors j'ai arrêté.

La médecine conventionnelle ne sait pas comment gérer cette maladie, préfère ignorer et dire aux patients qu'elle a fait ce qu'elle devait faire, la cause est maintenant d'ordre psychologique.

 

Retour au point de départ une fois de plus.

Que vais-je devenir?

​

Mes malaises reviennent, j'ai si peur de mourir, peur de faire une crise cardiaque et de ne pas m'en sortir.

J'avais même commencé à écrire une lettre d'adieu à ma famille et mon copain au cas où.

Je pleure seule dans ma chambre, je ne me reconnais plus dans le miroir, je suis aussi blanche qu'une feuille de papier, mes joues sont creuses, mes cernes sont foncées et profondes, j'ai le regard vide, plus aucune étincelle, l'épuisement se voit sur mon visage. Les personnes autour de moi s'inquiètent, ils sont impuissants devant ce qu'il m'arrive.

Pourquoi les médecins nient totalement cet aspect là? Ça se voit physiquement quand quelqu'un n'est pas bien!

​

Je suis dégoûtée de la médecine, je ne veux plus voir aucun médecin ni spécialiste, ils ne comprennent rien et n'écoutent pas vraiment leurs patients. Ils résolvent les problèmes quand ils sont visibles sur les examens, quand il est déjà bien trop tard.

 

Et puis je ne sais toujours pas ce que j'ai au genou, j'arrive à marcher normalement et à plier un peu plus la jambe mais impossible de poser le genou par terre et m'accroupir. J'ai encore des ecchymoses qui me font mal sur le tibia et le genou 9 mois après la chute! (Un des spécialiste m'avait dit que c'était des tâches de naissance -_-)

Je voulais vous partager mon parcours jusqu'à aujourd'hui, même si je suis toujours en chemin et qu'il y aura sûrement encore des changements à faire au niveau alimentaire pour retrouver une santé optimale.


Il est possible de se soigner naturellement, j'en suis une preuve vivante.
Un mois et demi pour récupérer la forme, le reste viendra après mais il faut toujours rester attentif à ce que l'on fait et à ce que l'on mange. Peut-être que pour vous, ça mettra plus de temps ou au contraire, que ce sera plus rapide.


Je ne vous demande pas non plus de recopier mon modèle car nous sommes tous différents, le mieux serait d'aller voir un praticien en médecine traditionnelle qui pourra vous conseiller et vous aider en fonction de votre personne. Pour moi, ça a été la médecine ayurvédique :)

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D'ailleurs, je voulais remercier

praticien en ayurvédique qui m'a fortement aidé à me soigner.

Son cabinet se trouve à Tournai, en Belgique.

N'hésitez pas à aller sur son site internet.

 

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Je remercie également ma famille, mon copain et toutes les autres personnes qui m'ont soutenu et qui ont cru en moi.

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Si vous avez des questions, vous pouvez me laisser un commentaire ou me contacter par mail.

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